Quelle question philosophique se poser après avoir vu un film ? Comment problématiser un sujet de philo ?
Sans introduction, nous avons regardé le court-métrage « The black Hole », puis avons construit pas à pas nos questions…
De quoi parle le film ?
On cherche le sujet du film… difficile de ne pas raconter l’histoire !
- D’un trou noir / d’un trou noir qui permet de voler des choses
- d’une personne qui imprime
- d’un savant fou
- d’un vol d’argent
- d’une feuille qui donne des pouvoirs / d’une feuille magique
- du métaverse
- d’un pouvoir qui rend fou / d’un homme qui devient fou
Quels thèmes sont abordés dans le film ?
- L’égoïsme
- le traumatisme
- la mort
- la magie noire
- la richesse
- la folie
- le vol
- le karma qui punit
Qu’est-ce que l’auteur veut nous faire comprendre ?
- Il ne faut pas être top gourmand
- c’est pas bien de voler trop
- l’intelligence des voleurs
- que tout acte a une conséquence
- les bêtises nous mènent dans des impasses
- les ambitions de richesse peuvent nous mener à une punition de la vie
- quand on est fou de quelque chose, on ne peut plus s’arrêter
- il ne faut pas voler, parce qu’on peut avoir des problèmes
Nous avons ensuite formulé des questions et retenu les questions philosophiques que ce film nous inspirait. Nous avons procédé à un vote par approbation pour discuter sur la dernière partie de l’atelier.
Question philo retenue par le groupe 1 : Pourquoi parfois on est bête ?
- Parce qu’on est mal éduqué
- parce qu’on n’est pas allé à l’école
- ça n’a pas à voir avec l’école, parce que l’école nous apporte des connaissances
- parce qu’on a bu de l’alcool, mais pas forcément
- parce qu’on parle sans réfléchir parfois
- parfois on ne fait pas exprès d’être bêtes
- parfois c’est à cause de rien, on est comme ça
- ça dépende de ce qu’on regarde : quand on regarde des trucs débiles, après on devient débile, et quand on regarde des trucs intelligents, on devient intelligents.
- Regarder Bob l’éponge, ça rend bête / ça permet de se changer les idées
- être handicapé et être bête, c’est pas pareil
- être flemmard et être bête, c’est pas pareil
Question philo retenue par le groupe 2 : Pourquoi certaines bêtises nous mènent dans une impasse ?
- Être puni c’est une impasse
- c’est comme une ligne de domino jusqu’au mur… et le mur c’est la punition
- certaines bêtises sont trop fortes et alors on a une punition
- on a besoin d’être arrêtés par l’extérieur pour ne pas faire de bêtises et c’est la punition qui nous arrête
- parfois c’est notre conscience qui nous arrête : quand on se rend compte. Mais parfois notre conscience nous trompe
Y aurait-il des niveaux de bêtises ? Qu’est-ce qui différencie les bêtises ?
- On pourrait poser la limite entre deux niveaux de bêtises entre ce qui se répare et ce qui ne se répare pas
- non, parce que arracher une feuille d’un arbre, ça ne se répare pas, mais ce n’est pas une grosse bêtise, alors que casser un mur, ça se répare, mais c’est une grosse bêtise.
- Peut-être que la différence est au niveau du budget ou des émotions que ça créé chez l’autre, ou en fonction de la force de la punition
- je crois qu’il n’y a pas une limite entre 2 niveaux, mais c’est un dégradé qui va de « tout blanc » à « tout noir »
Je n’avais pas du tout imaginé que nous discuterions à propos des bêtises… Les enfants se sont bien emparés de la méthodologie philosophique pour traiter un sujet qui leur tenait à cœur !
Nous n’avons pas pu aborder toutes les questions qu’ils se posaient. Et d’ailleurs…
Peut-on toujours réparer nos bêtises ?